Sujet: Libre | Don't be affraid darling Mer 15 Mai - 19:42
Don't be affraid darling
Trois heures du matin. Cherry marchait seule dans les rues désertes de Sunset Ridge, tentant tant bien que mal de rejoindre son chez elle perchée sur ses talons de dix centimètres en short et débardeur sexy. La soirée avait été longue, ou pas tellement finalement. Elle s'était rendue à la fête chez l'un des gars du lycée se disant qu'elle rentrerait tôt car elle avait interro le lendemain. Le plan était qu'elle y passe une heure ou deux puis qu'elle rentre en voiture avec quelqu'un. Seulement voilà, après un bière-pong, un concours de shot et plusieurs mélanges douteux, Cherry avait totalement oublié ses bonnes résolutions pour rejoindre la piste de danse. La soirée avait été géniale, elle avait même fait un plongeon dans la piscine -ses cheveux encore mouillés en témoignaient. C'est complètement bourrée qu'elle s'était finalement rendue compte du retard qu'elle avait prit et, ne trouvant personne pour la ramener, avait décidé de rentrer à pied. Voilà presque une demi heure qu'elle marchait sur le béton en jouant avec son sac à main. Son esprit était ailleurs, ses pas l’emmenant en zigzagant vers les mauvaises rues. Elle s'était déjà perdue deux fois, et la troisième n'allait pas tarder. Soudain, elle perçut des bruits de pas derrière elle. Son esprit embrumé paniqua et c'est maladroitement qu'elle balança son sac en pleine figure de l'inconnu en hurlant:
DÉGAGE SALE PERVERS !
Si elle l'aurait voulu, elle aurait presque put faire mal à une mouche.
CODE TOXIC GLAM
Matthew N. Reed
MESSAGES : 75 INSCRIPTION : 13/05/2013
Sujet: Re: Libre | Don't be affraid darling Jeu 16 Mai - 21:08
Dont be afraid, darling.
Matthew était sorti, habillé avec les premières fringues qui lui étaient passé sous la main : un jeans et une veste en cuir. Son regard bleu avait,lui aussi, été mis en valeur par un trait rapide de crayon noir et un touche à peine visible d’ombre à paupière de la même couleur. Ses nerfs étaient à vifs. Il savait qu’il avait de la concurrence avec Mika et Andrew pour avoir Alex’, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui sorte qu’elle s’était remise en couple avec ce dernier. En plus, Matt’ avait réussis à se prendre la tête avec elle, comme d’habitude. Mais au vu de l’heure, il devrait rapidement arriver à se la sortir de la tête. Il trouverait bien une fête qui battait son plein et où certains ne demanderait qu’à se fournir en petites pilules magique. Il aurait pu trainer dans un autre quartier que celui-là, mais c’était ceux qui payaient le mieux. Pourtant la fête ne l’intéressa pas plus que ça. Il toucha à peine à son verre de vodka et ne trouva que deux clients. Quelle soirée de merde ! Il n’arrivait pas à se sortir Alex’ et les deux imbéciles qui lui servait de caniche, de la tête. Il aurait dû leur faire la peau dès leur première rencontre, il se serait fait, au moins, un peu plus de fric aujourd'hui . Mais pour ce soir, il en avait assez, ça ne servait à rien de se forcer. Ni les jolies filles qui traînaient à la fête, ni l’alcool ne le ferait se sentir mieux. Ses maigres récoltes et l’esprit encore clair, il quitta les lieux. Prendre l’air et se dégourdir les jambes ne pouvait que lui faire du bien.
Il avait sortis son gsm de sa poche, relisant les mots que la blonde avait écrits sans se soucier de ce qu’il pouvait ressentir, c’était à sens unique de toute manière. Elle s’en foutait de lui, il n’était resté que le plan cul des première fois et il ne comptait pas lui avouer qu’il voulait plus que ça. Il venait simplement de se ramasser une claque dans la gueule ou plutôt un coup de sac. Et ce n’était pas une simple façon de parler. Il lâcha un «putain », pas très classe à l’atterrissage de ce dernier. La folle qui se trouvait devant lui, croyait qu’il la suivait, alors qu’il venait à peine de la remarquer. Sa main libre se saisit de la lanière du sac avant de se rapprocher de la jeune femme, légèrement remonté par son geste. La tenue et les traits qu’il affichait ne devraient pas la calmer directement.
« Tu penses pas que j’préfèrerais avoir ton fric plutôt que ton cul ? » Il libéra le sac dont il s’était emparé et rangea son téléphone, après avoir jeté un dernier regard dessus. « Et arrête de gueuler, tu vas rameuter tout le quartier. » Pas de sourire, ni de geste pour la rassurée, malgré la surprise de l'attaque passée. Juste un soupir las, la nuit promettait de finir comme elle avait commencée : mal. Surtout si les voisins décidaient d'intervenir en faveur de la jeune femme.
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