Je n'ai pas dis que c'était pas assez bien... c'était juste de l'ironie... toi qui a toujours un mot à redire à chacune de mes phrases quand je le fais... de suite tu crois que je te critiques ? Là, dans ces toilettes, à présent enfermés tous les deux. Il est vrai qu'il avait plus discret. Je soupire à nouveau, mais cette fois ni d’agacement ou d'énervement. J'expulse tout simplement l'air dans mes poumons. Je relâche cette pression et cette colère. Je sais que je suis pas facile à vivre...Mais, c'est tout simplement pas ce que je veux entendre ce soir...Peut-être demain...Mais, pas ce soir Faust... Est-ce que mon voisin peut comprendre que je veux que les choses changent au moins pour cette soirée ? Je ne veux plus de ces combats. Je suis certain que nous pouvons tout à fait cohabiter sans venir nous faire du mal mutuellement. Je tends un sourire comme pour essayer de désamorcer mon propre ressentiment. Et, je redis pas tout ce que tu fais, Faust...Juste ce que je trouve débile...Il faut bien quelqu'un pour te remettre sur le droit chemin... Oui, j'ouvre un peu trop souvent ma charmante petite bouche. Je le sais...Je le fixe sous les fluctuations des néons au-dessus de nous, me promettant de changer ou en tout cas d'essayer.

Je m'avance et je le sens tendu. C'est presque mignon sa façon d'avoir peur de moi dans un sens. Je suis tellement imprévisible. J'aurais pu demander pleins de choses dans ces toilettes et je le sens dans son regard. Il appréhende ? Il n'a pas de raison. J'ai fait une promesse...En même temps, les promesses et moi...Je pense que ta sortie dramatique et nous enfermé dans les toilettes n'était pas forcément la seule solution possible pour me le faire comprendre... Alors, que je me rapproche de lui irrésistiblement comme attiré par un aimant. Faust a toujours eu cet effet sur moi : son corps, ses yeux, ses lèvres et même ses mains. Alors, dis moi, mon capitaine, qu'est ce que j'aurais pu faire ? Mes paroles se font un court instant comme un long murmure annonciatrice de ma débauche sexuelle. Mais, je me calme aussitôt que les mots sont sortis de ma bouche. Je veux quelque chose...quelque chose d'autre qu'il ne m'a jamais donné. Je veux simplement qu'il me prenne dans ses bras, sentir sa chaleur. Je ne veux rien de mal. Un geste tendre de lui, mais c'était encore une fois sans compter l'égo de mon cher Fergusson. Cela aurait trop simple de me donner ce que je voulais. Il fallait que cela lui qui mène la danse. Alors, que nous sommes tous proches, c'est pas ces mains que je sens se poser sur moi, mais ses lèvres. D'abord, surpris, je réalise bien vite cette chaleur qui prend le pouvoir sur ma mâchoire. Le côté ferme et tendre de ces lèvres. Je ferme les yeux et je me laisse couler sous ce baiser qui me fait chavirer et quand il va pour se retirer. Je lui rends sa politesse et pose à mon tour mes lèvres sur les siennes. Dans des gestes lents, je remonte une main sur son visage et je me presse plus fort contre son corps. Je le repousse contre cette porte et s’incruste nos deux corps l'un contre l'autre. Ma langue s'invite en lui et cherche sa consœur. Je n'ai plus rien à dire...à critiquer...Je profite tout simplement de mon deuxième baiser avec Faust...Finalement, mon premier, celui que je n'oublierais jamais...Aujourd'hui...Cet endroit et à cette heure....

Qui dit que se que tu fais pour remettre sur le droit est chemin... est justement le droit chemin ? Je me mords les lèvres de façon forcée. Mes lèvres prennent cette couleur carmin comme mon excitation soudaine. Mon regard cherchant le sien. Je sais à quel point j'aime avoir le dernier mot, mais lui aussi. Nous pourrions nous battre pour ce genre de petite victoire pendant toute la nuit. C'est notre façon de faire, il n'y a rien à comprendre. Notre façon de nous appréhender, de nous reconnaître. Je pense que nous aimons et nous détestions en même temps cette particularité chez l'autre. Je meurs soudainement d'envie de répliquer, de le piquer au vif. Mais, je finis par simplement lui répondre : C'est vrai, tu as raison. Je lui offre cette victoire. Je lui concède avec ce petit éclat dans l’œil en espérant qu'il apprécie cette offrande.

J'aime soudain ce nouveau silence, ce silence dans lequel nos bouches rentrent dans ce contact secret et sans réserve. J'aime aussi cette montée en puissance alors que nos langues ne font plus qu'une. Nous communiquons nos envies. Là, contre lui, plus rien n'a d'importance, l'endroit est pourtant loin d'être idéale...voir romantique. En même temps, ce n'est pas le dernier fast-food du coin, l'endroit est si impeccable et sent si bon que je suis certain qu'on pourrait manger à même le sol. Ce n'est pas pourtant ce que j'ai envie de faire...Je me colle à lui et je gémis de plaisir quand il prend le pouvoir me coller dos à cette porte. C'est exactement ce que je veux et ce que j'attends de nos deux corps qui ne font plus qu'un. Le froissement de nos vêtements est un délice pour mes oreilles. Sa main dans mon dos et celle sur ma nuque me rend esclave de son contact. Je ne veux plus qu'il s'arrête, dressé comme une boite à musique donc il tournerait le mécanisme avec ces doigts experts, ma jambe remonte le long sa cuisse et s'accroche à ses hanches. Mes lèvres s'accrochent avec plus en plus de désir contre sa bouche...jusqu'à que je sente cette poignée s’agiter dans mon dos. Mes joues sont en feux et nos deux souffles courts se répondent en écho. Je plonge dans ses yeux et je viens lui murmurer à l'oreille : N'ouvre pas cette porte, je te le demande.. J'embrasse le lobe de son oreille et je vais déposer mes baisers de braises sur sa nuque. Comme ses lèvres auparavant, je fais de son cou mon prisonnier. J'y joue dessus de ma langue. J'embrasse. Je mordille. J'attise. La poignée derrière moi ne reste pas immobile. Elle s'énerve. Des bruits d'agacements viennent jusqu'à nous.

Je sais que j'ai raison... Ma tête semble se jeter en arrière. J'étouffe un rire alors que mes yeux semblent rouleur sur eux-mêmes. J'aurais tellement de choses à lui dire et c'est ce que j'aime avec Faust. Cette chose que je ne trouverais jamais chez Alex, lui qui est jaloux de mon ami. Faust m'a toujours stimulé. Il sort le meilleur mais aussi le pire de moi-même. J'ai toujours une réplique sanglante pour lui, mais aussi toute l'attention du monde finalement. Car, l'ignorance est la seule que je ne pourrais jamais offrir à mon dealer préféré. Cela me fait peur parfois d'avoir autant besoin de lui, comme si mon monde ne pouvait tourner sans sa présence, son ironie et ses répliques acerbes. Je suppose que c'est pour cela que j'ai ces sentiments aussi fort...qu'il me colle à la peau...sans que je puisse imaginer un jour ne plus le voir.

Les frémissements s'entrechoquent avec les feulements sourds. Le bruit de nos bouches qui se devinent et qui se chargent remplit l'air. Je me sens électrique à son touché. Il allume mes sens et mon épiderme comme une clé de contact sur une voiture. J'aime mes vêtements qui se froissent contre les siens. Je cherche à prolonger ce moment, entre sa main qui me caresse et ma jambe qui l'effleure. Je pousse à prolonger ce moment. Mais, la porte derrière nous semble en avoir décidé autrement. La personne derrière porte veut absolument entrer. Je demande alors à Faust de ne pas l'ouvrir, mais il finit par me dire : C'est ps le lieu idéal. Pas ici... Je me laisse pousser sur le côté comme soufflé par sa réponse. Une partie de mon cerveau veut lui hurler qu'il vient d'utiliser son seul et dernier joker...Mais c'est ce Pas ici ! qui me laisse l'espoir qu'il a encore envie de mes lèvres. Qu'il en a besoin. Je me mords les lèvres alors que la porte s'ouvre. Désolé... conversation assez privée. Je fais un signe de tête vers le maître d’hôtel pour confirmer ses dires. Excusons-nous. Je n'ajoute rien de plus en retournant jusqu'à notre table. Je ne suis pas là pour l'humilier. Je garde cela pour d'autres occasions.

Je reprends place derrière ma chaise, mais mon désir de ses lèvres est toujours là, grouillant à l'intérieur de mes viscères. Nos desserts sont déjà là. Je plante ma cuillère à l'intérieur et je fais remonter cette crème chantilly jusqu'à ma bouche. Je l'avale sans prononcer un mot, mais tout est dans mon regard. L'envie de reprendre notre baiser...ailleurs...pas ici. Je mange mon dessert avec cet éclat dans mon regard jusqu'à que je m'arrête pour m'essuyer la bouche et lui dire à demi-mot. Si tu veux, il n'y a personne chez moi, Faust. Qu'est ce que tu dirais d'y aller juste après le dessert ? Après tout, on finit toujours chez lui, pourquoi pas lui faire visiter mon chez-moi. C'est vrai qu'il est venu chez moi quand j'ai été malade, mais il doit se souvenir simplement de ma salle de bain. J'aimerais bien lui montrer ma chambre, c'est vrai ce n'est pas aussi bien rangé que son loft. Il y a des affaires sales et mes livres de cours sur mon lit. Mais, est-ce que c'est vraiment important à ce moment ? Et, juste pour info...tu as officiellement plus de joker...mon capitaine.

Je vois son étonnement sur son visage à ma demande de venir chez moi. Je pense que rien que cette demande peut paraître louche surtout entre mes lèvres. Mais, là, mes regards et mes gestes faussement déguisés n'arrangent rien. Mon loft est plus proche dans un certain se... Mais, Fuck ! Pourquoi je dissimulerais mon envie de prolonger ce baiser chez moi ? Oui, son loft est somptueux et nous y sommes habitués. Mais, ce soir, j'ai envie de changer un peu les choses, les règles, j'ai besoin de ne plus penser à Baptiste...Je pourrais lui dire que j'ai clairement pas envie de passer la soirée de mon anniversaire là il aime si bien enfoncer sa queue dans son petit cul. Ouai', je suis vulgaire, mais il faut pas se foutre de ma gueule. Alors, on ira chez moi et un point chez tout ! Alors je le coupe en plein élan et je lui rappelle qu'il a utilisé son deuxième joker dans les toilettes. Fourbe, moi ? Non ! Soit on joue, soit on ne joue pas. Mais, on joue, on le fait jusqu'au bout...J'observe à nouveau sa surprise. Il l'avait clairement pas remarqué, mais ça je l'avais bien compris.Bon et bien la question est réglé j'imagine que je n'ai pas le choix de dire oui pour ta maison. Je baisse la tête comme une légère révérence devant son côté bon joueur. Il pourrait m'envoyer balader et j'aime ça...J'aime cette façon d'avoir une importance dans son monde. Tu as tout compris. Et, on pourra se regarder un film à la demande si tu as peur d'aller dans ma chambre.

Dehors, je sors aussi mon portable. Je vérifie mes message en attendant la voiture. Perdu dans mes sms, je lève à peine la tête en l'entendant me souligner : [i]En allant chez toi, j'ai juste quelque chose à faire, un truc à déposer. Je serais rapide et après je laisse tomber le boulot pour la soirée.[i] Je dodeline simplement de la tête tout en prenant place à l'avant de sa porsche. Hum...Hum... Ok Je ne fais pas la tête ou mon enfant capricieux. J'ai l’habitude des livraisons de Faust. Son boulot ne m'a jamais choqué. Je laisse prendre la direction de l'adresse surement indiqué dans le message qu'il avait reçu. Une fois que la voiture se gare dans cette ruelle sombre et qu'il coupe le contact. Je me tourne vers lui, je sors de mon fauteuil en cuir et je dépose un baiser sur ses lèvres, léger et fugace. Reviens vite... Je ne dis et je ne fais rien de plus. Je reprends place dans mon siège et je replonge dans mes échanges de sms avec une certaine personne qu'il connait bien, mais ça je vais le garder pour moi. Je pense que si je ne veux pas qu'il m'abandonne sur le côté de la route, il faut mieux que j'évite de lui dire que je suis entrain de répondre aux sms salaces d'Alex.

pourquoi ? tu crois encore que le monstre sous ton lit d'enfant va dévorer les invités ? Je lâche cette moue de gamin tellement amusé par nos bêtises. Il aime me titiller. J'aime répondre. C'est un jeu que je me lasserais jamais. Je pose ma main sous mon menton et j'étouffe ce rire, car je sais que cela le ferrait trop plaisir d'arriver à me vexer. Il sait que mon âge est un sujet sensible. Car, il y a une partie de moi qui est certaine que si j'avais son âge et pas ces 17 piges de merde, notre histoire aurait été différente... Mais, il est bien réel et tu devrais pas te moquer de lui. Le monstre sous mon lit est pas du genre commode...C'est un peu toi avant ton café du matin. Je réponds avec ce grand sourire. Prêt à en découdre. Prêt à encore rire avec lui. Rire toute la nuit car je suis simplement avec la personne avec qui je veux être.

Sa voiture nous conduit jusqu'à notre première destination. Je le vois récupérer sa marchandise et je ne prononce aucun mot. Je ne suis pas là pour le juger. Faust je l'aime pour ce qu'il est et non ces petites affaires. Et, avant qu'il quitte la voiture, je m'en vais déposer mes lèvres sur les siennes. Satisfait de le voir me regarder mais pas me rejeter. Mais, le comble du plaisir soudain pour moi c'est le voir venir me voler un baiser. C'est à mon tour de le regarder, surprit, mais si heureux de cet échange humide. Une première fois... Je m'en lèche les lèvres. Joues pas trop la diva délaissée le temps que j'y aille. J'ouvre mes grands yeux d'enfant malicieux et taquin, le sourire jusqu'aux oreilles et je lui réponds : Promis...Si, je vois une voiture de flics je ne vais pas hurler pour attirer leurs attentions et leurs dire que tu m'as enlevé. Je termine par un petit jeu de sourcil facétieux. Dés qu'il me quitte, je vais pour poser mes pieds sur son tableau de bord, mais je me rappelle de ses paroles. Je reprends donc une place correcte. Je continue d'échanger avec Alex qui semble plus que chaud ce soir...En même temps, c'est Alex, je l'ai jamais connu un jour pas chaud du slip. Je lui explique pourtant que ce soir c'est pas possible. Je ne rentre pas les détails. Je me fais vague. Après tout, c'est mon anniversaire, je pourrais être avec ma famille. Je suis tellement concentré que je remarque à peine le retour de Faust et alors que j'étais entrain de taper un nouveau sms.

Sms à Alex:
Vas-y, Alex. Supplie-moi encore de venir chez toi. C'est toujours non, mais continue de me faire des propositions de tout ce que tu pourrais me faire. On sait jamais. Qui sait je craquerais peut-être...

C'est mal polit d'être coincé sur son téléphone. Je sens Faust me retirer le téléphone des mains. Je m'agite pour le récupérer, mais le fourbe il change de main. J'ai clairement pas envie qu'il tombe sur ce sms surtout pas terminé. Il manquait quand même le plus important : " Mais, te fais pas trop d'espoirs. Je passe une superbe soirée. C'est une soirée d'anniversaire que je n'oublierais jamais. " Je me mordille les lèvres avec inquiétudes. Hey ! Donne moi ça ! Allez ! Redonne moi mon portable et je te rends ton deuxième joker... Je tends les mains et j'essaye toujours de le récupérer. Bien sûr, je fais attention, car Faust est au volant et je ne veux pas causer un accident. Sa voiture nous conduisant chez moi.

Comme dans nos grands jours, les répliques pétillantes et acidulés fusent entre nous. Tu devrais essayer de savoir se qui le rend si peu commode, c'est peut-être que la nuit il aime pas la veilleuse que tu as mis pour pas avoir peur. J'agite la main tout en ne quittant pas mon sourire. Un mouvement de ma main pour lui dire de continuer de parler et que cela m'intéresse beaucoup. Vive l'ironie ! Tu me connais je peux pas dormir sans. Et, j'espère que tu sais que tu auras mon biberon de 23 heures à me faire, hein ? Sinon, je fermerais pas l’œil. Je hausse les sourcils et là il ne se rend même pas compte que je serais tout à fait capable de le pousser à me le faire. Surtout, que la copine de mon grand frère vient d'accoucher et qu'il y a tout un attirail pour nourrisson chez moi. Et, voir Faust faire un biberon cela doit être tout simplement priceless surtout si on prend une photo derrière pour la mettre sur les réseaux sociaux.

J'aime par contre beaucoup moins ce qui se trame dans sa voiture. Je ne faisais rien de mal. Ce n'était que des sms...Et, en même temps pourquoi je me sens soudain si mal alors qu'il m'a arraché mon téléphone des mains. C'est quoi cette sensation ? Nous sommes pas ensemble. Je ne lui dois rien et pourtant j'ai pas envie qu'il sache. Je lui propose donc un peu perturbé de lui rendre son joker. C'est assez intéressant comme deal. Je m'agite à nouveau, les lèvres pincées. Oui..Oui... Allez, joker contre téléphone. Je récupère finalement mon téléphone et je vois dans son regard que quelque chose vient de l'assombrir. Est-ce qu'il a lu le message ? Est-ce qu'il a simplement vu l'expéditeur. Je suis très gêné et je baisse la tête tout en enfonçant mon téléphone dans la poche de ma veste. Le paysage défile et je le vois concentrer sur la route. Je ne sais pas quoi dire surtout quand il me rétorque ce : Donc c'est Kheez et sa queue que je dois remercier pour ce nouveau joker ?! Je déglutis et passe une main dans mes cheveux. Mentir est peut-être la dernière chose à faire. Quand sa voiture se gare devant chez moi, je termine par dire tout en détachant ma ceinture. Commence pas...et je te rappelle que je suis avec toi et non avec lui... Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé. Alex me harcelait depuis le début de la soirée pour que je passe chez lui...Bah, passez....plutôt baiser...

Je fais le tour du véhicule et monte les marches qui mènent jusqu'à ma porte. Je l'ouvre et j'invite Faust à l'intérieur. Je ferme derrière lui et je lui propose de le défaire de sa veste pour l'accrocher sur le porte manteau dans l'entrée. Je me dirige ensuite,tout en allumant les lumières, vers le salon ou plutôt le grand bar de mon père. Je pense que lui servir un verre de whisky va peut-être aider à lui faire oublier ce fameux sms. Par contre, c'est moi ou j'ai presque entendu de la vulgarité dans ta bouche ? Je débouche une bouteille et je commence à remplir un verre. Je lui apporte et je lui tends avec ce maigre sourire qui essaye de changer de sujet. Tu as dit, "Queue", je suis très surpris. Je pensais pas un jour t'entendre parler comme ça. Je me retourne contre le bar pour me pencher pour me servir un autre type d'alcool. Je cherche le rhum ou de la vodka. Je ne suis pas friand de whisky, c'est le genre d'alcool qui me rend saoul très rapidement. Alors, que ma main tâtonne, je me laisse aller en pensant pouvoir changer l'état d'esprit de mon invité. J'espère que tu n'as pas la bouche qui brûle ou des sueurs froides car moi je trouve plutôt sexy dans ta bouche. Ma main trouve enfin la bouteille que je souhaitais. Je soulève une bouteille de rhum avec le sourire de la victoire. Peut-être pas pour longtemps ? Je ne me suis toujours pas retourné...peut-être que Faust me regarde avec un oeil assassin ?

Les mômes chouineur moi je les enferme, alors compte pas sur le biberon. Je le regarde avec défit. Et, tu crois pouvoir m'enfermer ? Moi, je vais te brailler dans les oreilles toute la soirée, tu vas comprendre ta douleur. Je termine par me passer ma langue sur mes dents. Il sait à quel point je peux être un piailleur. Déjà, en y repensant, je me demande encore comment il fait pour me supporter. Je l'agace en personne et par sms. Je lui laisse aucun repos. Vraiment, en me relatant les derniers mois, je me rends compte à quel point je suis accro à ce mec...C'est affolant...

Après, je comprends et je ne comprends pas vraiment comment un échange de sms peut autant plomber notre soirée. Je ne l'ai pas fait lors du repas, mais uniquement pour m'occuper alors qu'il devait bosser. Il voulait quoi ? Que j'attende le sourire idiot et les mains croisés ? C'est pas mon style et je pensais pas échanger des textos avec Alex toute la soirée. Je lui répondais simplement pour arrête de me harceler. Mais, je me rends compte que c'est pas très sympa. J'aurais clairement pas aimé s'il avait échangé avec Baptiste. En même temps, qu'il se foute pas de ma gueule, il doit avoir pleins de sms de Baptiste dans son portable. Si c'est pour avoir sa présence par sms je préfère autant ne pas être ici du tout. Je me recule légèrement en attendant sa portière claquer. Mon portable est dans ma veste. Je n'y toucherais plus de la soirée. Je tapote sur l'emplacement où se trouve mon téléphone. Je reconnais au moins ma faute et j'essaye de lui changer les idées quand je l'invite à rentrer chez moi. Il n'y a personne comme je l'avais prévu.

Je remarque bien qu'il ne m'adresse même plus un regard. Je le cherche pourtant. Mais, je suis déjà content qu'il soit rentré chez moi. Connaissant le fauve, je m'attendais à qu'il me jette sur le trottoir et démarre en trombe sans se retourner. J'essaye donc de faire profil bas et de plaisanter sur ce petit éclat de trivialité dans ces propos. Je ne pensais pas le pousser encore plus à bout. Je pensais même que ce verre lui verrait du bien. Je lui sers de bon cœur en espérant pouvoir enterrer le fantôme d'Alex qui s'invite un peu trop souvent entre moi et lui à mon goût. C'est vrai, j'oubliais que c'est la vulgarité qui touche à Kheez qui te fait de l'effet... Je soupire en le regardant boire cette longue gorgée. Si cela peut te faire plaisir de penser ça. Je hausse les épaules tout en me dirigeant pour me servir à boire. C'est bien sûr bien plus compliqué que cela. Mais, la vérité, ce que j'aime chez Alex c'est sa spontanéité...Il n'a pas peur de me montrer ses envies et ses désirs. Il n'a pas peur lui, mais cela je le garde pour moi. Je n'ai pas envie que cette soirée se transforme en troisième guerre mondiale.

Quand soudain alors que je me penchais sur le bar pour attraper une bouteille, je sentis Faust se coller à mon dos et ses lèvres remonter jusqu'à mon oreille. C'est parler du seul truc qui fonctionne chez Alex que t'as envie de faire de la soirée ?! L'effet fut immédiat. Je lâchais la bouteille que je pensais tenir fermement. Elle explosa au sol devant ma figure déconfite. C'était fourbe, mais tellement bien joué. Je tournais la tête, mon corps tremblant légèrement à ce contact que je voulais prolonger. Non...C'est clairement pas un sujet intéressant...surtout dans cette position... Mes lèvres soufflant contre lui. Mon cœur chevrotant. Tenir ma promesse allait être dur, mais je suppose que c'était sa punition à mon égard. Ma main, elle, semblait bien déterminé à rompre mes engagements oraux. Elle, qui descendit derrière pour caresser sa hanche et glisser vers cette zone bien stratégique qu'elle souhaitait enflammer. Mes petites fesses loin d'être en reste appuyaient avec envie contre ce bassin contre moi. Il y a tellement de choses que nous pourrions discuter...Tu ne crois pas ? Ma tête retournée, je cherchais ses lèvres pour les embrasser s'il me laissait faire. Car, connaissant mon Faust, tout cela n'était qu'un jeu, il allait me laisser sur ma fin et me demander que j'aille lui préparer un truc dans la cuisine....

Je tremble à cette idée qu'un petit bonhomme de dix-sept ans pense venir à bout de ma patience. Je regarde l'heure sur mon portable. Bientôt, dix-huit ! Je finis par sourire car il sait très bien que cela pourrait devenir mon jeu préféré. C'est vrai que j'use sa patience, surtout quand je suis éméché, mais finalement c'était plus pour attirer son attention. C'est affolant comme les choses ont évoluées entre nous en quelques jours. Cette attention, je l'ai enfin, c'est à la fois grisant et effrayant, car ce j'ai gagné, j'ai peur de le perdre à présent. Est-ce que je vais continuer à l'intéresser ? Je pense que pour le découvrir je vais devoir attendre.

Chez moi, mes battements de cœur saccadés ont remplacés le bruit du verre qui explose sur le parquet. Ma maison me semble si calme alors que Faust est venu se coller à moi. Je sens cette pulsion primitive que j'ai toujours voulu sentir en lui. Je me demande soudainement la cause de se revirement. Cela ne peut être l'alcool...La drogue non plus....Il est plus du genre à vendre qu'à consommer...Est-ce que c'est l'ombre d'Alex qui le fait agir ainsi ? Honnêtement, je me fiche de la cause. Je vénère tout simplement ce rapprochement. Son souffle contre ma nuque, son odeur qui coule sur moi. A son contact, je semble sans défense, frétillant et accueillant. Peut-être qu'il voudrait que je le repousse ? Que je le combatte ? Mais, c'est tout ce que je voulais, son corps contre le mien, nos deux cœurs battant à l'unisson. Je surpris de voir qu'il ne repousse pas ma main. Je pense de plus en plus que tout cela n'est qu'un jeu, mais alors que ses lèvres s'approchent de plus en plus de moi. Je l'entends me murmurer : Où alors Je sens sa main s'inviter pour me tirer par la chemise. Je suis à lui, complétement...Mon regard lui montre qu'il est tout ce que j'espère ce que je veux ce soir. on peut ne pas discuter Oh ! que j'aime cette idée alors que nos bouches vont à nouveau connaissances.

Hum...Hum... J'aimerais sortir quelque chose de plus intelligent, mais mon cerveau s'emballe. Sa langue n'aide en rien et je vais la plaquer à l'intérieur de sa bouche avec la mienne. Je lâche ces gémissements d'envies alors que je le repousse avec fébrilité pour me retourner. Je ne quitte pas sa bouche et je le pousse contre l'immense étagère derrière lui. Nos corps s'entrechoquent et l'étagère s'ébranle. Quelques bibelots tombent au sol. Je m'en fiche. Je nettoierais plus tard. Mes mains loin d'être en reste défont sa cravate et s'invitent à déboutonner sa chemise. Faust a raison, je n'ai pas envie de discuter. Je le pousse sensuellement sur le côté et le plaque sur l'immense piano où aime répéter mon frère. Des notes dissonantes se font écho dans l'immense salon. Je me penche de plus en plus sur lui, mes mains continuent de défaire ses maudits boutons tout en l'embrassant à pleine bouche. Mon corps s'enflamme et l'excitation fait se contracter chacun de mes muscles. Et, malgré ma veine promesse de ne plus parler, je ne peux m'empêcher de quitter sa bouche un instant pour glisser jusqu'à son oreille. J'ai envie...de faire l'amour avec toi, Faust. Je lui susurre ces mots. Oui, il a bien entendu, j'ai pas dit baiser. Je veux faire l'amour...l'amour avec lui et personne d'autre.

Oui mais tu ne les a pas encore.. Je lui tire la langue. C'est vrai que si je veux passer pour quelqu'un de plus mature c'est mal partit. Mais, avec Faust, c'est difficile, j'aime tellement l'embêter. Tu vas voir quand je vais les avoir. Tu vas morfler. Quoi, qu'il y a de la marge. Il faut que j'attende encore la majorité. Et, même quand j'aurais vingt-un ans, il en aura vingt-cinq. Il y aura toujours cette différence entre nous. Je serais toujours un gamin pour lui et moi toujours mon vieux râleur. En même temps, est-ce que l'on se connaîtra toujours à ce moment là ? Ou est-ce qu'il m'aura remplacé...

La seule conversation qui semble occuper nos esprits semblent la conversation de nos bouches l'une contre l'autre. Le léger grésillement des ampoules accompagnent nos longs silences aqueux. Nos corps qui se frôlent, nos langues qui se cherchent. Plus rien ne semble n'avoir d'importance alors que je frémis à chaque approche de son contact sur ma peau. Je pousse un petit crie surprit quand il fait sauter les boutons de ma chemise. Je ne vais pas le gronder. J'aime cet emportement. Cet pulsion que j'ai toujours voulu voir chez lui. Je jette pour ma part sa cravate sur le canapé. Nos corps continuent de se chevaucher et de se chercher. Je le pense jusqu'à ce piano et je pourrais laisser échapper un sourire s'il n'était pas couvert par ses lèvres. Je flatte son palet et aspire sa salive que je veux faire mienne. Je ne peux résister à lui murmurer mon envie. J'ai peur soudainement de lui faire peur. C'est que je ne veux pas que ce moment si magique s'arrête. Sa langue se joue de moi et de ma nuque. Mon corps se tend sur ce piano, mes mains chevrotantes. J'en veux plus. Il me soulève avec aisance et je passe mes jambes autour de ses hanches. Les sons désaccordés du piano me font sursauter et je rie contre ses lèvres. T'as une chambre dans ce truc ou pas .. ? C'est à mon tour de jouer avec lui...

J'entoure ses doigts qui s'en prennent à mon pantalon. Je les retire avec perversité et après un baiser intense. Je me décolle de ce corps que je veux pourtant plus quitter et je glisse loin de lui avec cet immense sourire. Oui...Tu n'as qu'à suivre les vêtements... Tout en reculant vers l'escalier, je fais tomber mon pantalon sur mes chevilles et le retire en le jetant à ses pieds. Il m'a déjà défait de ma chemise. Je suis maintenant en caleçon et je monte à reculons les marches tout en l'appelant du regard. Je retire une chaussette et je l'abandonne sur une des marches....Je retire une autre...Je passe l’embrasure de ma chambre. Je n'allume pas la lumière. Pourquoi faire ? Je vire d'un moment sec la pile de vêtements, de magazines et autres affaires de jeune homme bordélique. Je termine par me poser sur le lit, dans une position lascive semi-allongé. Je l'attends, mes doigts glissant sous l'élastique de mon caleçon. Lentement, comme si j'attendais à nouveau ces caresses et ses mains qui me donnent ce picotement à l'intérieur du ventre. Les lumières sont toujours éteintes dans ma chambre, mais mon regard illumine toute la pièce à la place. Cet éclat d'envie de lui, de l'embrasser, de prendre ce temps, profiter et donner du plaisir jusqu'à la petite mort.

L'image de son corps qui se projette dans l'encadrement de ma porte affole mes sens. Je sens son ombre qui vient déjà lécher ma peau. J'en feule alors que mes doigts sont toujours prisonnier de l'élastique de mon caleçon. Je l'observe un instant, le temps n'a plus vraiment de place dans la réalité de mes fantasmes. Tout es si lent et intense à la fois. Je profite de ce torse athlétique qui affole ma langue à l'intérieur de ma bouche. Ce soir, je réalise que je ne veux pas être qu'une bouche. Je veux le toucher, l'effleurer, le lécher. Je veux recouvrir chaque centimètre de son épiderme de mon odeur même si celui-ci disparaîtra le lendemain après la douche. Je veux être l'instigateur de son plaisir....Je veux.... Et, bah, viens...Je vais pas te manger... soufflai-je avec les yeux aussi brillants que la lune dans le ciel qui nous couvre de ses rayons à travers la fenêtre de ma chambre. ...Sauf, si tu me le demandes. Je sens sa réserve. Peut-être ma chambre ? Peut-être le fait qu'il réalise que j'ai dix-sept ans et qu'il en a vingt-un ? Je m'interdis mentalement que ce moment s'arrête. Je tends alors une main vers lui pour l'inviter et je sens son corps glisser contre le mien. Je frémis à son touché qui me procure toujours cette chaleur qui me tenaille les viscères. Nos mains se rencontrent alors qu'il tombait le long de mes bras. Nous nous embrassons lascivement et finalement je préfère l'idée que cela soit lui qui me retire ma dernière couche de vertu.

Je pousse sur ses lèvres et mes doigts s'échappent des siens. Je m'attaque à la boucle de la ceinture de son pantalon. Le cliquettement du métal me fait sourire et m'excite à la fois, ma langue fouette l'intérieur de ses joues et attise ses ardeurs. Je veux l'enflammer, lui donner envie de moi, qu'il ne pense plus qu'à cela et rien d'autre. Je défais sa ceinture et la jette sur le sol. Je m'attaque aussitôt au bouton et à la fermeture éclair. Je fais descendre son vêtement jusqu'à ses genoux dans un mouvement brusque. Devenant légèrement bestial sur l'instant. Je lui laisse faire le reste. Même si l'idée qu'il me prenne ainsi, le pantalon à peine baissé me donne terriblement envie...Je préfère largement ce soir l'envie de nos deux corps nus l'un contre l'autre. Je veux qu'on ne fasse plus qu'un, qu'on se retourne et s'encastre dans ce lit. Je veux que nos peaux communiquent entre elles. Je veux...ce que finalement on ne me donne jamais ou si rarement. Non, pour moi, pas de préliminaires ou de caresses, je ne devais pas le mériter....Pour moi, je n'avais droit qu'à me mettre à genoux ouvrir grand la bouche ou me retourner et baisser mon pantalon. Des coups brutaux, une jouissance et un remerciement...Mais, ce soir, je veux plus que cela...Je veux plus car c'est Faust et pour moi ce soir je veux lui offrir tout de moi. Tout !

Hum ça pourrait être idée.. Je dodeline de la tête à gauche puis lentement à droite, comme un pantin désarticulé. Mon sourire dissimulé dans la pénombre de ma chambre cache très bien l'envie de mettre en action mes propres parole : " le manger " C'est bizarrement, tout ce que je veux à présent. Ma bouche ne réponds rien mais mon regard transmet cette envie de balader ma langue sur son torse et chaque parcelle de ce corps que je ne connais pas. Je connais le Faust habillé, mais je veux découvrir ces terres qui sont toujours enfouie sous ces couches de vêtements. Embrasser ses chevilles, lécher ses hanches, mordre ses tétons...Je m'emballe...

Sur mon lit, il y a plus que nous, nos gémissements sourds et le craquement du parquet de cette grande maison qui semble nous observer. Je me tends à ces caresses et à l'approche de ses lèvres sur son corps. Je frétille et je montre toute cette envie qui fait s'embraser mon être. Tout est si différent...si nouveau...J'ai tellement l'habitude avec Alex des vêtements qui volent et de ce membre déjà en moins avant même que j'ai pu prendre une nouvelle inspiration. Quand, je pense que je l'ai laissé me prendre dans ce local à poubelle...J'en ai honte maintenant...Maintenant que j'ai ce moment avec Faust. Tout me paraît plus étincelant, je m'avance pour embrasser son pectoral droit alors que je le sens se libérer d'une de ses chaussettes. Je dérive lentement et je vais lécher (comme je me l'étais promis) son téton. Je le fais durcir sous ma langue alors que je le sens glisser sur mon corps. Humm....Faust... Ma langue devient aussi lourde que le plomb, mes neurones semblent bouillir et mon corps devient aussi brûlant que mes pensées. Je penche la tête en avant pour le voir tirer de sa bouche mon caleçon. Je suis maintenant entiérement nu. Je montre alors au grand Faust toute l'étendue de l'excitation qu'il me donne. Dressée comme un drapeau sous les conséquences de sa victoire.

Je rougis légèrement et me mords les lèvres avant d'utiliser mes jambes autour de ses hanches pour le faire rouler sur le lit. Je m'installe à califourchon sur lui, prenant le pouvoir sur son corps et sur sa bouche que je prends d'assaut. Je l'embrasse fougueusement bien décidé à lui rendre l'appareil pour sa tendre attaque. Je glisse sur son ventre et pose mes dents autour de son sous-vêtements. Je le tire et le fais tomber. Je remonte tout victorieux jusqu'à sa bouche que je vais mordiller alors que je fais retomber mes hanches ardentes contre les siennes. Mon excitation planté contre sa peau. Je ne vais pourtant pas l'embrasser tout de suite. Mon visage reste figé quelques secondes au-dessus du sien. Je caresse un instant sa joue. Tu es beau...avec cet éclat dans le regard...On te l'a déjà dit ? Moment étrange pour lui peut-être ? Mais moment si naturel pour moi. J'aime cette envie dans son regard. Cette envie de moi.

L'enfant n'est plus et c'est le jeune homme que je lui offre. Cet homme sûr dans ces gestes et qui sait bien comment attiser la chair. Baiser tendre, mais exalté à la fois pour donner ce piquant. Main drapée de sensualité pour l'entendre grommeler de plaisir. Dans la pénombre de ma chambre, je ne suis plus qu'une ombre chinoise sous son corps, plus vraiment d'âge, je suis infini car je suis avec lui. Moment parfait que je ne veux que faire perdurer. Je me nourrie de son sourire alors que je vais attaquer son boxer. J'aime ses abdominaux qui se contractent. Mais, c'est finalement sa bouche que je veux absolument retrouver. Je me noie dans le torrent de sa langue qui arpente ma bouche. Je m'allonge. Je me presse. Je me liquéfie sur ses jambes qui se joignent aux miennes. Nous nous enlaçons comme nos langues et les rayons de lune bercent nos échanges.

Là, dans cette pénombre torride, ses mains prennent le pouvoir sur mon doux fessier. Je feule plus fort quand ses doigts se crispent sur le centre de gravité de mes appétits les plus débridées. Mon point "G". Je jette ma tête en arrière en quittant ses lèvres un court instant.Non jamais... mais c'est surtout que généralement... passé le stade de l'érection je laisse plus les gens parler. Je souris tout en laissant glissant mes mains entre nous, mes doigts enlacent nos virilités alors que je ne peux quitter ses yeux. Oh ! Putain ! Qu'est ce que j'aime ton regard à ce moment précis, Faust ! Voici ce qui passe dans ma tête, mais ce qui se passe dans ma bouche est un tout autre spectacle. Tu vas devoir changer tes règles avec moi...Tu auras beaucoup de mal à me faire taire...Tu me connais... Est-ce un nouveau défit que je lui offre ? Je ne sais pas...C'est pas ce qui m'importe...Mais, plutôt ce que je tiens dans mes mains. Je commence ce léger mouvement de va et vient tout en me jumelant à son bassin qui bouge contre le mien. Mes doigts voulant tirer son plaisir et le voir grogner...Oh ! Oui...Je veux entendre sa voix rauque...même si ce n'est qu'un fin murmure...